Quand faut-il envisager une réfection partielle plutôt que totale?
Une réfection de toiture ne s'improvise pas, elle démarre toujours par un diagnostic méticuleux. En tant que couvreur-zingueur expérimenté, mon premier travail est de "lire" votre toit pour comprendre ses pathologies. Des tuiles poreuses, un faîtage cimenté qui se fissure, des solins vieillissants... Parfois, une intervention ciblée suffit. On parle alors de réfection partielle. C'est souvent le cas pour le faîtage, la ligne de crête de votre toit. On peut remplacer un ancien faîtage maçonné par un faîtage à sec avec un closoir ventilé, une technique bien plus durable qui assure une ventilation parfaite des combles. De même pour les rives, qu'on peut reprendre pour garantir l'étanchéité des pignons. Cependant, si les dégâts sont étendus, si l'écran de sous-toiture est inexistant ou déchiré, ou si les liteaux (les lattes de bois qui supportent les tuiles) sont dégradés par l'humidité, une réfection complète est inévitable. L'opération est plus lourde, elle implique la dépose de toute la couverture existante pour remettre à nu la charpente. C'est l'occasion de vérifier sa santé, de changer des chevrons si besoin et de poser un écran de sous-toiture performant avant de refaire le liteaunage et la couverture. C'est un investissement pour la tranquillité des Orléanais pour les 30 ou 40 prochaines années. On ne pousse jamais à la dépense, on expose les faits, photos à l'appui, pour que vous preniez la meilleure décision pour votre patrimoine. 🏡
